Alexandre Benalla

Alexandre Benalla, prêt à témoigner devant une commission d’enquête

Le 22 juillet, l’ancien assistant de sécurité du président français Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, a fait l’objet d’une enquête après que les journaux locaux l’ont identifié dans les images comme étant la personne qui a frappé un manifestant du 1er mai à Paris.

Ce dimanche 30 juillet, dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), Alexandre Benalla, formellement accusé de violence de groupe, d’ingérence dans le service public, de port illégal d’un badge de police et de complicité dans l’utilisation non autorisée d’images de surveillance, a affirmé qu’il était prêt pour les auditions parlementaires.

Il a ajouté que la commission d’enquête avait besoin d’explications et qu’il pouvait leur en fournir. L’Assemblée nationale et le Sénat ont lancé des enquêtes parlementaires sur le Benallagate, avec le ministre de l’Intérieur, Gerard Colomb, le Premier ministre, Edouard Philippe, le chef d’état-major de l’Elysée, Patrick Strzoda, le chef de la police de Paris, Michel Delpuech avec le directeur du Département de l’ordre public et de la circulation, Alain Gibelin.

En même temps, les médias ont spéculé qu’il est peu probable que Benalla témoigne : Le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, également membre du gouvernement Macron de La République en Marche, a déclaré au JDD qu’il n’y aurait pas d’autres audiences ou d’examen de documents parce que la commission d’enquête avait tenu des audiences qui seraient utiles à la recherche de la vérité.

Ses remarques sont venues au milieu des demandes répétées de l’opposition de gauche et de droite pour de nouvelles auditions à l’Assemblée nationale, car ils ont insisté pour qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, et Christophe Castaner, directeur général de La République en Marche, soient également appelés à témoigner aux côtés de Benalla.

Younous Omarjee étant le député européen qui est avec le groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne.

Marine Le Pen, président du Rassemblement national (anciennement connu sous le nom de Front national), a laissé entendre que l’Elysée et le parti au pouvoir de Macron tentaient de dissimuler l’inconduite de son assistant, ce qui est rapidement devenu une affaire d’état.

La semaine dernière, le parti conservateur de l’opposition française, « Les républicains » a demandé à ce qu’un vote de défiance à l’égard du gouvernement, son chef Christian Jacob ayant déclaré que  » le gouvernement a échoué et doit être tenu pour responsable devant le parlement « .

Il y a près de deux semaines, Le Monde a identifié Benalla comme étant l’homme en tenue de police anti-émeute dans la vidéo du 1er mai qui agressait un jeune manifestant avant de s’enfuir. Des accusations préliminaires ont également été portées contre son complice, Vincent Crase, et trois policiers soupçonnés d’avoir transmis illégalement à Benalla des images de surveillance vidéo de l’incident.

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