Des pompiers mettant des casques à gaz

Russie : Impliquée ou non dans l’empoisonnement de la famille Skripal ?

Le déroulement de l’affaire Skripal, avec tous ses rebondissements hors du commun ne montrent aucun signe de fin.

La suite de l’affaire Skripal

Quatre mois après l’empoisonnement au gaz neurotoxique de l’ancien agent de renseignement russe « Sergei Skripal » et de sa fille à Salisbury, au Royaume-Uni, les enquêteurs travaillent toujours dans l’obscurité, sans aucune piste définitive.

Le député allemand, Heike Henzel, a confirmé que ni les agences de renseignement britanniques ni celles des Allemand n’ont de preuve du rôle présumé de la Russie dans l’attaque au gaz neurotoxique en Angleterre de l’ancien officier russe, Sergei Skripal, et de sa fille Yulia à Salisbury. Selon lui, le fait que les autorités allemandes n’aient pas présenté les preuves tangibles obtenues à Londres de l’implication de Moscou dans l’affaire Skripal signifie seulement que la Russie n’était pas impliquée.

Le gouvernement Allemand n’a pas non plus répondu à une demande visant à savoir si le service de renseignement du pays a obtenu des échantillons de l’agent neurotoxique. Le produit A-234 a apparemment été utilisé dans l’attaque du 4 mars contre le famille Skripal.

Deux groupes de personnes auraient été impliqués dans l’attaque contre les Skripals, écrit le journal « The Mirror », citant des enquêteurs. Selon le journal, le premier groupe aurait amené l’agent neurotoxique Novichok en Grande-Bretagne, tandis que le second l’aurait utilisé contre les Skripals.

Les risques d’une bouteille de gaz neurotoxique dans la nature

Les membres de la famille Skripal assassinésLes enquêteurs ne pensent pas que la bouteille trouvée plus tard par un résident local non loin du site de l’incident de Salisbury aurait pu servir de conteneur pour l’agent neurotoxique. Ils pensent qu’une autre bouteille de ce type pourrait se trouver ailleurs en Grande-Bretagne et présenter un risque sérieux.

Selon des rapports antérieurs, un témoin dans l’enquête en cours sur l’empoisonnement de deux Britanniques à Amesbury avait reconnu un suspect. C’est celui d’un homme de 1,80 mètre, âgé d’environ 30 ans, que les enquêteurs lui avaient montré.

Le 30 juin, Charlie Rowley, l’un des deux Britanniques souffrant des effets du Novichok vers la fin du mois dernier, a dit qu’il avait pris la bouteille (qu’il pensait être du parfum) dans le parc à Amesbury, Wiltshire. Alors qu’elle contenait apparemment le produit neurotoxique Novichok. Puis il l’a présenté à sa petite amie « Dawn Sturgess », qui est morte plus tard à l’hôpital.

L’impact politique de d’Affaires Skripal

Le 4 mars, l’ancien agent de renseignement russe de 66 ans Sergei et sa fille Yulia Skripal ont été retrouvés inconscients sur un banc à l’extérieur d’un centre commercial à Salisbury.

Les autorités britanniques ont presque immédiatement attribué l’attaque à la Russie, qui a constamment nié l’accusation en soulignant l’absence totale de preuves la reliant à l’incident du 4 mars.

À la suite de l’incident de Salisbury, les États-Unis, le Canada et plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne, l’Italie et la Pologne, ont expulsé plus de 100 diplomates russes.

La Russie a riposté en expulsant un nombre similaire de diplomates occidentaux.

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