formation des oiseaux migrateurs

Europe : Changement climatique et écologique de la population aviaire

Le cycle annuel des oiseaux migrateurs comprend la reproduction, la mue et la migration. Il est fortement influencé par les conditions environnementales. Par conséquent, de nombreuses espèces subissent un impact du fait du changement climatique mondial. Ces oiseaux doivent faire face au changement climatique mondial et s’y adapter. Les observations et les données recueillies en Europe ont permis d’élucider la complexité de ce problème.

Des changements significatifs dans les dates d’arrivée et de départ des migrateurs ont été démontrés parmi de nombreuses populations aviaires à travers l’Europe. La gamme thermique aviaire, c’est-à-dire la différence entre les températures maximales et minimales dans lesquelles une espèce peut vivre, évolue en fonction de la variation du climat. De plus, les oiseaux ayant une plus grande gamme thermique réagissent mieux au changement climatique.

Le cycle biologique influe également sur la façon dont une espèce aviaire réagira au réchauffement planétaire. Les oiseaux qui peuvent mieux prédire et réagir avec souplesse aux changements environnementaux auront plus de chance durant les perturbations continues du climat. La recherche doit se faire non seulement au niveau de l’espèce, mais aussi au niveau de la population.

Le changement climatique global

Des oiseaux migrateurs durant le changement climatiqueCe changement fait référence au fait que les augmentations globales de température qui se produisent sur terre ne sont pas uniformes. Le XXe siècle a été le plus chaud du dernier millénaire, avec une moyenne de 0,2°C au-dessus de la température moyenne des 500 dernières années. Le réchauffement le plus rapide s’est produit au cours des 30 dernières années du XXe siècle.

Une méta-analyse globale de plus de 1 700 espèces a révélé des déplacements significatifs de 6,1 km par décennie en moyenne vers les pôles. On a également noté une progression moyenne flagrante des événements printaniers de 2,3 jours par décennie. Comme il est peu probable que certaines parties d’une chaîne alimentaire modifient leur phénologie au même rythme, les interactions entre prédateur et proie et d’autres parties de la chaîne alimentaire deviennent de plus en plus asynchrones.

De plus, la modification de la phénologie affecte également le cycle annuel de chaque espèce, ce qui entraîne une mauvaise synchronisation entre l’occurrence des stades annuels et les conditions environnementales optimales. Les données sont particulièrement intéressantes car les températures ont augmenté de près de 1°C en Europe, alors que la moyenne mondiale a augmenté de 0,76°C depuis 1850. En outre, l’Europe a été le précurseur dans la production de résultats importants sur les effets du changement climatique sur les espèces aviaires.

Le cycle annuel des oiseaux

Les oiseaux migrateurs subissent des cycles annuels comprenant la reproduction, la mue et la migration. Chaque étape se déroule idéalement dans des conditions environnementales optimales et durent pendant la disponibilité de ces conditions. La photopériode est le repère principal le plus important qui fournit aux oiseaux un mécanisme de synchronisation pour commencer une étape du cycle de vie annuel et qui permet aux volatiles d’adapter leur physiologie avant les changements environnementaux.

Pour certaines espèces, ce changement fait de la photopériode un indicateur peu fiable des conditions climatiques favorables. Car la relation entre la disponibilité des ressources en fonction de la température et la durée d’une journée change. Pendant ce temps, la plasticité physiologique permet aux indices non photopériodiques de moduler le temps pour permettre aux sujets de profiter de la variabilité environnementale à court terme. Ces changements comprennent l’approvisionnement en nourriture, la température, la disponibilité des sites de nidification, les précipitations, la couverture de neige, et leur degré d’influence est déterminé par la précision à long terme de l’environnement des animaux.

Bien que la maturation gonadique complète soit principalement contrôlée par la photopériode, des indices secondaires non photopériodiques peuvent modifier le moment exact de reproduction, en ajustant avec précision le moment de la ponte des œufs ou la maturation, et/ou la régression gonadique. Effectivement, cela affecte les événements ultérieurs dans le cycle annuel. La modification de l’habitat au cours d’une saison ou d’une partie du cycle annuel peut altérer le parcours d’un oiseau au cours de l’étape suivante du cycle.

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